Le Comité des droits de l'enfant ordonne la libération, l'Office refuse d'obtempérer

Ce 25 septembre, le Comité des droits de l'enfant des Nations Unies a donné l'ordre à la Belgique de libérer la famille serbe qui est détenue maintenant depuis 40 jours. La Belgique a ratifié la procédure de plaintes pour non respect des droits de l'enfant, et doit donc se soumettre à cette mesure. Toutefois, l'Office des Etrangers a déclaré qu'elle n'allait pas donner suite à la décision du Comité.

Ce 25 septembre, le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies a ordonné la libération de la famille serbe détenue au centre 127bis depuis le 14 août 2018. Les arguments retenus par le Comité : l'impact irréversible de la détention sur le bien-être et le développement des enfants, et le fait que cette détention est contraire à l'intérêt supérieur de ces enfants.

Le Comité des droits de l’enfant est l’instance suprême en charge du contrôle de la mise en œuvre par les États de la Convention relative aux droits de l’enfant (la CIDE). Depuis 2011, le Comité est compétent pour recevoir des plaintes individuelles des enfants dont les droits ont été violés. La Belgique a ratifié ce mécanisme de plaintes en 2014.

Vu cette ratification, la Belgique n'a d'autre choix que de respecter la décision du Comité des droits de l'enfant. Pourtant, l'Office des Etrangers refuse de libérer la famille.

La campagne "ON N'ENFERME PAS UN ENFANT. POINT." soutient, comme DEI Belgique, la décision du Comité des droits de l'enfant. La détention est toujours contraire aux droits et à l'intérêt supérieur des enfants.

Le gouvernement doit écouter toutes les instances internationales, tou·te·s les expert·e·s et toutes les organisations qui se sont déjà exprimées contre la détention des enfants, et immédiatement libérer toutes les familles enfermées, et ancrer une interdiction de la détention des enfants dans loi.

Car: on n'enferme pas un enfant. Point.

Pour plus d'informations, voir le communiqué de DEI Belgique.

Une campagne de

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